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Ma petite histoire
Robert Démert, capitaine au long court sur un bateau (4) marchand, un cargo qui transportait des conteneurs de la Chine vers l’Europe était en mer depuis quelques semaines. Chaque soir, il notait dans le journal de bord les évènements de la journée et il y inscrivait le plus souvent que quelques lignes car tout allait bien. C’était la routine du voyage tranquille, avec sa lassitude allant jusqu’à l’ennui et apportant une certaine baisse de la vigilance. Chaque matin, le chef cuisinier, le maitre coq, affichait les menus de la journée avec une punaise (6) de couleur différente pour chaque jour de la semaine. Et ce jour là, le repas du midi fut des plus copieux et des plus lourds. le repas et la routine eurent raison de l’équipage qui luttant contre le sommeil de la digestion finit par faire une bonne sieste, laissant aux instruments de bord le soin de conduire le navire sur sa route toute tracée. Après tout, le pilote automatique faisait le boulot sans se tromper et les eaux étaient calmes et aucun obstacles n’apparaissaient sur les radars. tout allait pour le mieux. Le capitaine Robert se reposait dans sa cabine quand il reçut sur la tête le cactus (3) qui reposait normalement sur le rebord de son hublot. Les piqures l’ayant réveillé, il bondit jusqu’à la timonerie pour voir ce qui se passait. Il s’adressa alors au matelot qui était de quart et vit que celui-ci venait aussi de se réveiller. Que s’était-il passé ? Y avait-il eu choc ? Le bateau avait-il des dégâts ? Tout le monde fut sur le pied de guerre pour faire très vite les recherches dans tout le navire. Apparemment il n’y avait aucune avarie (OUF) Alors qu’est-ce qui s’était passé ?
L’énorme tangage avait bien été provoqué par quelque chose. et vue le gabarit du navire cela devait être important. On découvrit qu’un ilot de « plastique » avait percuté la proue et provoqué le mouvement soudain du bateau en le freinant brusquement. Mais que faisait en pleine mer cet amas de déchets plastiques ? L’incident fut noté sur le journal de bord et signalé aux autorités pour qu’un autre bâtiment puisse être averti de l’obstacle très peu visible sur les radars (surtout si celui-ci est plus petit et susceptible d’être abimé).
Les continents de plastique existent belles et biens au centre des océans de la planète et c’est le résultat de notre incompétence à gérer nos ordures et à ne pas avoir réglementé l’utilisation du plastique depuis sa création. honte à nous qui salissons notre si belle planète.
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