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thelog, le il y a 12 heures et 50 minutes.
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28 novembre 2025 à 10 h 22 min #81331
Professeur/tyran/fatigue.
Maman, je ne veux plus aller à l’école, na!
Et pourquoi donc mon chéri?
Le professeur est un véritable tyran , il ne fait que m’embêter et d’ailleurs il me fatigue .
Hier il m’a demandé de lui dire combien il me restait de bonbons si mon camarade m’en prenait deux, sachant qu’au départ j’en avais cinq.
Et alors j’ai dit trois.
C’est très bien!!
Oui mais après il a compliqué les choses en me disant qu’un bonbon valait dix centimes et je devais lui dire combien valaient les deux bonbons volés.
Alors j’ai répondu deux coups de poing et là il m’a mis au coin.28 novembre 2025 à 14 h 22 min #81336c’est plutôt les enfants qui sont les tyrans: toute la journée ils « martyrisent » leurs professeurs ;pas étonnant qu’ils soient fatigués le soir;
et les gamins ensuite ce sont les parents qu’ils tyrannisent ou encore les grands-parents comme moi lol;28 novembre 2025 à 20 h 39 min #81339Commentaires:
Les gosses ont souvent des réponses qui tombent à côté (la preuve) car les intérêts de la question ne sont pas forcément bien compris.
Et le coin servait à calmer les esprits belliqueux (je ne sais pas s’il existe encore).
Avant il y avait aussi quelques sévices corporels comme tirer les oreilles (enfin une seule ça faisait déjà bien mal).
Mais ça les professeurs des écoles ne sont plus autorisés à l’employer. Pourtant, mis à part une oreille décollée (il y en avait qui avaient leurs oreilles naturellement décollées qu’on affublait du nom d’un grand navigateur à voile), les turbulences momentanées s’arrêtaient nettes.
En fait c’était toujours les mêmes qui foutaient le bordel en classe. Les autres riaient de leurs clowneries.
A la patience de nos enseignants du primaire !
C’était difficile de faire comprendre à un gamin pas du tout réceptif qu’il devait apprendre ses leçons ! Encore plus difficile quand le gamin de retour chez lui avait un tas de corvées à faire d’utilité familiale. Eh oui tu bosses à l’école et tu bosses plus chez toi. Pas facile hein !
Bon ils savaient les bases : lire écrire compter et un peu de géographie et d’histoire. En plus il y avait les leçons de morale et de civisme. (ça c’était bien)
Maintenant il y a le NET qui a réponse à tout, POURQUOI APPRENDRE ?Mots du jour:
professeur : Enseignant (abrégé familier : « prof »)/ Titulaire d’une chaire dans l’enseignement supérieur.
+ CANADA Agrégé rattaché au personnel permanent d’une université.
tyran : Despote, celui qui possède un pouvoir absolu et l’exerce de manière oppressive./ au sens figuré Celui qui abuse de l’autorité que lui confère sa fonction.
+ Celui qui a un comportement capricieux et autoritaire./ Chez les Grecs anciens, celui qui s’emparait du pouvoir par la force.
+ zoologie Oiseau passereau d’Amérique du Nord.
fatigue : État de lassitude, avec une baisse plus ou moins prononcée des aptitudes physiques ou mentales, suivant des efforts physiques ou intellectuels.
+ Détérioration d’un matériau après des sollicitations répétées.Histoire:
Il faisait chaud ce printemps là à l’approche des examens.
Les étudiants désireux de passer à l’étape suivante c’est à dire faire une année de plus, étaient contents de suivre les cours du professeur de physiologie qui avait la triste réputation d’être le tyran de l’université.
Mais l’avantage des locaux de ce lieu de savoir, c’était que les salles étaient fraiches et proposaient un répit à la canicule et cela même si l’assistance était bien plus importante que prévue.
La chaleur était atroce et provoquait d’énormes fatigues chez ces futures chercheurs.
Pour réussir, tous les moyens étaient bons à prendre et mettre en oeuvre.
Le succès était à ce prix.Mots de demain:
pleurnicher
sauf
enfance28 novembre 2025 à 21 h 18 min #81340-pourquoi tu pleurniches?
-maman je veux toujours être un enfant sauf quand tu me cries dessus
-tu sais mon chéri il y a des bons côtés à l’adolescence et la vie adulte
-oui mais c’est triste de devenir grand il faut travailler pour gagner des sous et payer les factures;
et quand suis triste tu me fais des calins;qui va me faire des calins quand je serai grand
-maman sera toujours là pour te faire des calins mais je ne pense pas que tu en voudras encore quand tu seras sorti de l’enfance29 novembre 2025 à 12 h 17 min #81350Toute mignonne cette scénette quotidienne, Mary ! J’adore quand tu mets ta casquette de maman !
Où sont passés les câlins ? voilà un bon titre de roman ou de film. Avis aux auteurs ou autrices !!!29 novembre 2025 à 17 h 02 min #81353Commentaires:
Comme je n’ai pas encore la bafouille de GP je me lance sur un sujet du quotidien évoqué par Mary : la tendresse
C’est vrai qu’on en a besoin pour vivre autant à donner qu’à recevoir. Bourvil dans sa chanson (ça fera plaisir à Mary) le démontre d’une très belle façon.
« On ne peut vivre sans tendresse ». C’est, en quelque sorte, une partie indispensable de la manifestation de notre amour pour les autres.
Elle englobe un tas de choses comme la confiance, le respect, l’altruisme, l’affection etc. Sans elle nous devenons aigris comme une plante sans soleil. On se fane et on s’éteint (humainement parlant). Pour la manifester pas besoin de chichis ou de tralalas un geste, une attente, un regard, même sans mot dire, suffit.
Et c’est si bon de la donner sans rien attendre en retour, car en la donnant on la reçoit aussi.
Une autre chanson me vient dans la tête : celle de Daniel Guichard . pas mal non plus hein Mary !Mots du jour:
pleurnicher : Pleurer sans raison, simuler des pleurs.
sauf : (adj.) Tiré d’un grand péril./ Qui n’est pas atteint./ (prép.) Hormis, excepté./ À l’exclusion de, sous réserve de.
enfance : Première partie de la vie humaine qui va de la naissance à la puberté./ Les enfants, considérés dans leur ensemble.
+ Commencement de quelque chose, début, origine (l’enfance d’un projet, l’enfance de l’humanité)Histoire:
Il avait mal mais ne le montrer pas.
Son visage ne reflétait aucune grimace et pourtant il souffrait dans son corps et dans sa chaire avec ce coup de couteau qui lui avait entaillé le bras !
Il n’était pas du genre à pleurnicher pour un oui ou pour un non.
C’était un dur de dur, un petit gars du quartier qui en voulait.
Bientôt il serait le caïd du pâté de maison et avec sa bande il raqueterait les boutiques de la grande rue.
Encore quelques années et il sortirait de cette enfance contraignante où il n’était pas pris au sérieux.
Tout ça, bien sûr, s’il était encore là, présent à l’appel.
Mais sauf grosse imprévue, il deviendrait celui avec qui il faudrait négocier.
Pourtant, au début, il n’était pas comme ça.
Mais les conditions de vie avaient rendue sa vie infernale par les brimades et les coups de son ivrogne de père.
Sa mère ne disait rien sinon elle dégustait aussi.
Et depuis qu’il était mort (le père), il avait pris les choses en main et protégeait sa mère du mieux qu’il pouvait ou qu’il savait.
Parfois, il s’arrêtait et réfléchissait à sa vie.
Un bilan pas terrible mais que faire d’autre ?
PAUVRE GOSSE !Mots de demain:
monologue
continuellement
basket29 novembre 2025 à 17 h 16 min #81354Pleurnicher/sauf/enfance.
Tu es venue en pleurnichant
Les yeux rougis la joue humide
Je te croyais encore enfant
Réservée, craintive et timide.
Sur mes genoux tu t’es assise
La tête contre mon épaule
Je croyais à une méprise
Et je trouvais cela très drôle.
Tu venais de quitter l’ enfance
Je sentais ce que tu cherchais
Je me suis trouvé sans défense
Quand soudain tu m’as embrassé.
Je me suis laissé prendre au jeu
Je t’ai serrée encor plus fort
Laissant monter en moi le feu
Baladant mes mains sur ton corps.
Sous ton corsage frémissaient
Deux fruits fermes prêts à cueillir
A deux mains je m’en emparais
Prêt à combler tous tes désirs.
Notre histoire s’arrête là
Car nous n’en sortirons pas saufs
Les regards nous visent déjà
Et les esprits chagrins s’échauffent.30 novembre 2025 à 10 h 50 min #81366Monologue/continuellement/basket.
Beaucoup me traitent de fêlé quand ils me voient perdu dans mes pensées.
Il leur arrive de dire que je ne suis pas bien dans mes baskets .
Je les écoute sans leur faire remarquer que ce qu’ils disent de moi est méchant.
Mais, je vous rassure, je vais très bien, je ne fais que me parler.
Dans des monologues sans fin, je parle continuellement à moi-même sans jamais être contredit et cela me va très bien.
Mes lèvres remuent beaucoup mais aucun son ne sort de ma bouche.
Mes rires et mes colères sont intérieurs et pourtant quelquefois j’aimerais bien tout extérioriser mais je ne peux pas, je suis muet!!!30 novembre 2025 à 14 h 30 min #81367Commentaires:
L’enfance t’a inspiré une première aventure amoureuse, GP ! On en attendait pas moins de Toi, don Juan ! ou peut-être Casanova !
Et pour la seconde histoire, celle d’aujourd’hui tu nous dévoiles une chute déroutante en cet handicap parfois contraignant mais souvent utile.
En effet combien de paroles inutiles sont sources de conflits parfois meurtriers. Ah savoir tenir sa langue et garder des secrets n’est pas donné à tout le monde.
Pourtant, des fois, des renseignements sont divulgués sans s’en rendre compte et les propos anodins sont alors utilisés à des fins malhonnêtes. Ainsi va le monde et ses guerres de pouvoir. PAUVRE MONDE ! (eh oui on y revient)Mots du jour:
monologue : théâtre Scène à un personnage qui se parle à lui-même./ Propos d’une personne qui ne laisse pas la parole aux autres ou qui se parle à elle-même.
continuellement : adverbe De façon continuelle, sans aucune interruption.
basket : sports Chaussure de sport haute à semelle antidérapante.Histoire:
Le radio-réveil sonne pour la troisième fois et sa main droite l’éteint pour la dernière fois.
Il s’assoit sur son lit encore dans les brumes du dernier rêve et il regarde l’heure : 6h00 ; il est temps
Après une douche et un copieux petit déjeuner, il met ses baskets et prend son sac de sport pour aller courir une heure ou deux au parc situé pas très loin.
Il fait ce rituel toutes les semaines pour se vider l’esprit de sa semaine de travail.
Continuellement, chaque jour, il débite un monologue dans cet amphithéâtre devant des élèves pourtant attentifs mais ne posant aucune question.
Il n’a trouvé que cette échappatoire pour se ressourcer.
Il ne rencontre personne d’ordinaire pendant sa course matinale ; mais là c’est différent.
Elle l’aborde d’une façon un peu cavalière en prétestant une douleur à la jambe droite nécessitant un léger massage.
La suite montre à notre professeur que les gens ne sont pas forcément tous mauvais. Et une liaison très intime lui rend alors confiance dans l’humanité.
Et peut-être une famille est-elle en train de se former.Mots de demain:
empêcher
ivresse
taux30 novembre 2025 à 16 h 25 min #81370Tu as de la chance GP de ne pas être contredit. Je me parle aussi souvent à moi-même mais contrairement à toi, je trouve parfois le moyen de ne pas être d’accord avec moi-même et je ne sais pas qui a raison… Alors le plus idiot des 2? Sûrement pas toi, et moi aussi je sais qu’on me trouve quelquefois bizarre. Tant pis, si je ne plais pas aux autres, je ne me plais pas non plus à moi.
30 novembre 2025 à 17 h 22 min #81375Parler à soi-même n’est pas bizarre ! moi je le fais pour réfléchir et en plus tout haut au bureau. On pourrait aussi me croire cinglé !
ça sert à se convaincre aussi et c’est plutôt efficace car ça donne de l’entrain. Donc là dessus rien d’anormal.
Vous voyez GP ou Queenie on est tous pareils.30 novembre 2025 à 20 h 27 min #81376la tendresse,la tendresse…
qui ne se parle pas ?moi je m’encourage quand je fais du sport surtout de la course sinon j’abandonne avant d’avoir fini ce que je me suis donnée comme défi.
là je parle moins je ne cours plus lol
les monologues on connait bien chez nous chacun notre tour mon homme et moi on parle tt seul:qd je lui dis:qu’est-ce que tu dis?
il me répond:
-rien je me parle à moi même ou je parle à la télé;il fait surtout des commentaires sur ce qu’il voit et entend au journal tv
moi c’est surtout qu’il faut que je dise tout haut ce que je vais faire ou suis en train de faire;ça me permet de mieux retenir
et continuellement, jour après jour, mon homme me dit :qu’est ce que tu dis?-rien je me parle…chante ,chante danse et mets tes baskets,
chouette c’est sympa tu verras
viens surtout n’oublies pas…
on la chante encore cette chanson;
justement on vient d’apprendre la mort du chanteur des forbans-
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine par
marysha62.
1 décembre 2025 à 10 h 01 min #81387On est effectivement tous pareil, mais le plus drôle c’est que si tu te parles tout seul, les gens te trouvent bizarre alors qu’on le fait tous….Ah oui, qu’est-ce que j’ai pu et adoré danser sur cette chanson…les forbans…vas-y ramène-toi, tout le monde est chez moi…
1 décembre 2025 à 15 h 37 min #81390Empêcher/ivresse/taux.
Ce n’est pas l’alcool qui me rend ivre, c’est l’amour.
Quand je te vois le soir en déshabillé soyeux, détacher tes cheveux, les peigner et les étaler sur tes épaules, mon taux d’excitation est à son comble.
Personne ne m’ empêchera de penser que tu es la plus belle femme du monde.
Tu laisses tomber ta fine lingerie, tu te couches à mes côtés, tu me prends la main et déposes sur ma joue le tendre baiser du soir.
C’est dans cette ivresse renouvelée chaque jour que je m’endors chaque soir depuis si longtemps que pour rien au monde je ne voudrais que tu changes ce rituel.1 décembre 2025 à 18 h 02 min #81391Commentaires:
Bienvenue à Mary pour son retour en chanson ! ça nous manquait un peu !
Je sais , oui je sais Queenie, tu adores danser et sur des musiques entrainantes c’est encore plus tentant.
Et GP nous inonde de l’ivresse de l’Amour et Tendresse Hum ! Comme c’est romantique ! On se laisse voguer sur ton imagination ! GP !
là je ne dis pas P….. M….Mots du jour:
empêcher : Faire obstacle à quelque chose, la rendre impossible./ Retenir une personne ou un animal, le mettre dans l’impossibilité de faire ce qu’il avait prévu.
ivresse : État de celui qui est ivre, qui a l’esprit troublé par un abus de boissons alcooliques./ État d’exaltation, d’euphorie sous l’effet d’une passion forte.
taux : Montant d’un prix réglementé./ Grandeur exprimée en pourcentage (taux d’intérêt, taux d’escompte…)Histoire:
Il était sur le bord de la route.
A côté de son véhicule, un homme en uniforme lui présenta un éthylotest.
Il souffla dedans et le verdict tomba.
Il était en état d’ivresse.
D’ailleurs cela se voyait dans son comportement un peu décousu et à ses paroles un peu confuses.
Il n’était pas méchant, mais la loi c’est la loi et il alla passer quelques heures en cellule de dégrisement.
Heureusement que son taux n’était pas trop élevé et qu’il s’en sortait avec une amende et quelques points en moins.
Elle allait lui coûtait cher sa soirée entre potes de promo.
Mais ça ne va pas l’empêcher de remettre ça le mois suivant.
Mais là il fera attention de ne pas prendre le volant (un taxi couterait moins cher que cette contredanse)
Sorti de son sommeil perturbé par des cauchemars, il reprit ses affaires et remonta dans son véhicule qu’un gendarme avait ramené près de la gendarmerie.
Puis il rentra chez lui où son chat attendait sa pitance en se frottant à lui en ronronnant. Seul instant de tendresse intéressée.Mots de demain:
destiner
définir
aliéné -
Cette réponse a été modifiée le il y a 1 semaine par
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